Bonjour à tous !
Le texte de ce jour a été rédigé pendant mes heures de travail au supermarché (c'est un job d'étudiant). Je sais, pas bien, je ne suis pas payée pour écrire des articles pendant le boulot T.T. Mais vous allez comprendre en lisant les premières lignes ^^
Je vous rassure tout de suite : je ne l'ai pas achevé au travail. L'idée était là, le début aussi, mais la suite se termine sur mon clavier.
Le texte de ce jour a été rédigé pendant mes heures de travail au supermarché (c'est un job d'étudiant). Je sais, pas bien, je ne suis pas payée pour écrire des articles pendant le boulot T.T. Mais vous allez comprendre en lisant les premières lignes ^^
Je vous rassure tout de suite : je ne l'ai pas achevé au travail. L'idée était là, le début aussi, mais la suite se termine sur mon clavier.
Bonne lecture !
Il y a maintenant une toute nouvelle activité à réaliser lorsque l'on est coincées pour deux heures aux caisses où les clients scannent eux-mêmes leurs articles, dans le supermarché où je travaille. Ce genre de caisses est particulièrement ennuyant. Quand on vous envoie là, vous vous demandez ce que vous avez fait, pourquoi on vous punit et comment vous avez mérité votre purgatoire. Ce sont 4 caisses où les clients se débrouillent tous seuls comme des grands pour scanner tous leurs articles, payer et bonne journée, au revoir. Le rôle de la caissière est, je crois, typiquement dissuasif de vol. Pour certains en tous cas. A part ça et sourire au clients (pour les plus motivées), on est aussi là pour annuler les articles qui ont été malencontreusement scannés deux fois, expliquer la procédure aux p'tits nouveaux et agir en cas de problème éventuel.
Mais sinon, la plupart du temps, on se fait chier. C'est le job le plus mal prévu du monde. Les caissières sont totalement coincées à cet endroit, obligées d'y rester pour pas grand chose. En attendant, on voit tous les autres employés qui ont du travail passer à côté et on se dit qu'on a sacrément l'air d'une carpette à être payée à ne rien faire. Bon, au début, ça peut paraître cool le concept d'être payé à ne rien faire. Mais l'ennui est tellement mortel qu'on oublie vite le côté fun de l'idée et qu'on pleure après quelque chose à faire. Parce qu'il y a des périodes où il faut gérer des clients aux 4 caisses simultanément, certes, mais il y en a aussi d'autres où on se fait chier comme un rat mort parce qu'il n'y a personne en vue depuis un quart d'heure. Dans ces cas-là, on envie ceux qui boulottent. On les envie terriblement.
Tout ça pour en arriver à cette nouvelle activité, qui fait la base de cet article : le gonflage de ballons.
Mais si, vous le savez, ces ballons de baudruches. Dans le supermarché où je gagne 10euros de l'heure, on en distribue aux enfants à la caisse (ceux qui sont mignons mais aussi les moins mignons). Traditionnellement, on présentait un panier avec des ballons de différentes couleurs aux gamins, ils choisissaient et puis s'il te plait, débrouille-toi comme tu peux pour le gonfler. MAIS est arrivé le scanning rapide avec cette énorme masse de boulot, telle qu'on ne sait plus où donner de la tête (je présume que vous avez détecté l'ironie marquée de cette phrase).
Alors on s'est dit : "tiens, et si on gonflait des ballons de baudruche tant qu'on y est ?". Je trouve que c'est fondamentalement une excellente idée. Ca remplit l'espace caisse de couleurs, ça lui donne un côté plus ludique et accueillant, ça occupe, tout bénef. En plus, les enfants reçoivent leur ballons gonflés, ce qui est quand même plus sympa, accompagnés de LA tigette qui permet une préhension plus facile de l'objet de leurs désirs (moi, j'exagère ? Noooon ...). Le désavantage majeur, c'est les doigts de la caissière après avoir gonflés 15 ballons. Certes, nous avons une pompe pour gonfler les machins en question, mais hélas, les noeuds se font toujours à la main. J'ai toujours l'impression de me faire arracher les phalanges à chaque noeud effectué mais sinon globalement, je le vis bien.
J'ai aussi été à ce genre de caisse. J'ai aussi gonflé des ballons. Sauf que je n'avais jamais su effectuer toutes les étapes auparavant. Ceci est donc le récit de mon parcours initiatique de gonflage de ballons multicolores. Ouais, je sais, le post devient long, mais habituez-vous, ce sera toujours comme ça ^^
Pour commencer, il m'a fallut apprivoiser la pompe et son fonctionnement. Je ne voulais surtout pas qu'une fausse manipulation ne fasse exploser le ballon à ma pauvre figure parce que j'aurais gonflé trop fort. Je suis un peu chochotte sur les bords voyez-vous. Et donc, lors de ma première séance au purgatoire, j'ai passé un bon 20 minutes à dévisager cet appareil bleu assez douteux, essayant de trouver au fond de moi le courage nécessaire d'étudier la chose de plus près.
A un moment calme d'absence totale de clients, je prends mon courage à deux mains et m'approche enfin de l'objet de mon étude. A petits pas feutrés. Enfin, dans l'état d'esprit "à petits pas feutrés" en tous cas, dans la mesure où l'appareil était posé sur une caisse voisine, soit à un mètre de moi. Pour la suite de cette expérience, je dois prendre le temps de vous décrire brièvement le dispositif : il s'agit d'une boite de plastique bleu (très probablement du polypropylène) de dimensions 15*15*20cm. On y trouve une anse pour la tenir, un bouton marche/arrêt, un gros bouton blanc énigmatique et bien sur le bec injecteur qui souffle de l'air.
La première prise de contact a été plutôt .... comment dire ... foireuse ?
Pour commencer prudemment, le bouton marche/arrêt sagement réglé sur arrêt, j'ai tenté le gros bouton blanc. S'en est suivi un gros "Wffschhhhhwt" (Ndlr : un souffle d'air assez puissant) accompagné d'un jet de liquide transparent assez douteux et d'un bon en arrière de 70cm pour moi. J'ai appris par la suite que le liquide propulsé hors du bec injecteur était de l'eau. Simplement, le seau d'eau étant posé juste à côté de la machine, celle-ci a développé la sale manie de tomber régulièrement dedans. Comme je l'ignorais à ce moment-là, ma première pensée à la vue de ce geyser a été : "Mais ils n'ont quand même pas craché dedans !?". Remise de mes émotions, je me suis empressée d'essuyer le liquide dégoulinant qui avait maculé la caisse voisine. AVEC le petit sifflotement innocent obligatoire, dans la mesure du possible.
L'utilisation du bouton marche/arrêt a été tout aussi surprenante : cela démarre la soufflerie également, mais de manière continue. Cela signifie que pour arrêter la soufflette (qui fait du bruit, je vous signale que tous les clients vous observent dans ce cas), il faut se rapprocher suffisamment de la pompe de manière à appuyer à nouveau sur le bouton. Le gros bouton blanc est pleinement satisfait d'être juste relâché pour éteindre la soufflette. Et que sifflote à nouveau avec la lavette.
Mais sinon, la plupart du temps, on se fait chier. C'est le job le plus mal prévu du monde. Les caissières sont totalement coincées à cet endroit, obligées d'y rester pour pas grand chose. En attendant, on voit tous les autres employés qui ont du travail passer à côté et on se dit qu'on a sacrément l'air d'une carpette à être payée à ne rien faire. Bon, au début, ça peut paraître cool le concept d'être payé à ne rien faire. Mais l'ennui est tellement mortel qu'on oublie vite le côté fun de l'idée et qu'on pleure après quelque chose à faire. Parce qu'il y a des périodes où il faut gérer des clients aux 4 caisses simultanément, certes, mais il y en a aussi d'autres où on se fait chier comme un rat mort parce qu'il n'y a personne en vue depuis un quart d'heure. Dans ces cas-là, on envie ceux qui boulottent. On les envie terriblement.
Tout ça pour en arriver à cette nouvelle activité, qui fait la base de cet article : le gonflage de ballons.
Mais si, vous le savez, ces ballons de baudruches. Dans le supermarché où je gagne 10euros de l'heure, on en distribue aux enfants à la caisse (ceux qui sont mignons mais aussi les moins mignons). Traditionnellement, on présentait un panier avec des ballons de différentes couleurs aux gamins, ils choisissaient et puis s'il te plait, débrouille-toi comme tu peux pour le gonfler. MAIS est arrivé le scanning rapide avec cette énorme masse de boulot, telle qu'on ne sait plus où donner de la tête (je présume que vous avez détecté l'ironie marquée de cette phrase).
Alors on s'est dit : "tiens, et si on gonflait des ballons de baudruche tant qu'on y est ?". Je trouve que c'est fondamentalement une excellente idée. Ca remplit l'espace caisse de couleurs, ça lui donne un côté plus ludique et accueillant, ça occupe, tout bénef. En plus, les enfants reçoivent leur ballons gonflés, ce qui est quand même plus sympa, accompagnés de LA tigette qui permet une préhension plus facile de l'objet de leurs désirs (moi, j'exagère ? Noooon ...). Le désavantage majeur, c'est les doigts de la caissière après avoir gonflés 15 ballons. Certes, nous avons une pompe pour gonfler les machins en question, mais hélas, les noeuds se font toujours à la main. J'ai toujours l'impression de me faire arracher les phalanges à chaque noeud effectué mais sinon globalement, je le vis bien.
J'ai aussi été à ce genre de caisse. J'ai aussi gonflé des ballons. Sauf que je n'avais jamais su effectuer toutes les étapes auparavant. Ceci est donc le récit de mon parcours initiatique de gonflage de ballons multicolores. Ouais, je sais, le post devient long, mais habituez-vous, ce sera toujours comme ça ^^
Pour commencer, il m'a fallut apprivoiser la pompe et son fonctionnement. Je ne voulais surtout pas qu'une fausse manipulation ne fasse exploser le ballon à ma pauvre figure parce que j'aurais gonflé trop fort. Je suis un peu chochotte sur les bords voyez-vous. Et donc, lors de ma première séance au purgatoire, j'ai passé un bon 20 minutes à dévisager cet appareil bleu assez douteux, essayant de trouver au fond de moi le courage nécessaire d'étudier la chose de plus près.
A un moment calme d'absence totale de clients, je prends mon courage à deux mains et m'approche enfin de l'objet de mon étude. A petits pas feutrés. Enfin, dans l'état d'esprit "à petits pas feutrés" en tous cas, dans la mesure où l'appareil était posé sur une caisse voisine, soit à un mètre de moi. Pour la suite de cette expérience, je dois prendre le temps de vous décrire brièvement le dispositif : il s'agit d'une boite de plastique bleu (très probablement du polypropylène) de dimensions 15*15*20cm. On y trouve une anse pour la tenir, un bouton marche/arrêt, un gros bouton blanc énigmatique et bien sur le bec injecteur qui souffle de l'air.
La première prise de contact a été plutôt .... comment dire ... foireuse ?
Pour commencer prudemment, le bouton marche/arrêt sagement réglé sur arrêt, j'ai tenté le gros bouton blanc. S'en est suivi un gros "Wffschhhhhwt" (Ndlr : un souffle d'air assez puissant) accompagné d'un jet de liquide transparent assez douteux et d'un bon en arrière de 70cm pour moi. J'ai appris par la suite que le liquide propulsé hors du bec injecteur était de l'eau. Simplement, le seau d'eau étant posé juste à côté de la machine, celle-ci a développé la sale manie de tomber régulièrement dedans. Comme je l'ignorais à ce moment-là, ma première pensée à la vue de ce geyser a été : "Mais ils n'ont quand même pas craché dedans !?". Remise de mes émotions, je me suis empressée d'essuyer le liquide dégoulinant qui avait maculé la caisse voisine. AVEC le petit sifflotement innocent obligatoire, dans la mesure du possible.
L'utilisation du bouton marche/arrêt a été tout aussi surprenante : cela démarre la soufflerie également, mais de manière continue. Cela signifie que pour arrêter la soufflette (qui fait du bruit, je vous signale que tous les clients vous observent dans ce cas), il faut se rapprocher suffisamment de la pompe de manière à appuyer à nouveau sur le bouton. Le gros bouton blanc est pleinement satisfait d'être juste relâché pour éteindre la soufflette. Et que sifflote à nouveau avec la lavette.
Après ces péripéties, on comprend assez bien le fonctionnement de cet appareil et on peut passer aux choses sérieuses. On prend un ballon de baudruche à gonfler en main et ... on se tâte en regardant la machine d'un oeil mauvais et en étudiant la texture du ballon : défaut ou pas ? Craquera ou pas ? Je dois laisser la soufflette combien de temps pour un gonflage optimal ? Ca va me péter à la figure ? Et que je tourne autour de la pompe de manière peu assurée, à l'affût telle un Sioux.
Cette fois-là, je n'ai pas su trouver la force nécessaire de gonfler ce ballon. Je le mettais sur l'embout et puis ... non finalement, moi avoir peur (^.^).
Le premier ballon gonflé le fut au purgatoire suivant. Il était orange. Je le sais parce qu'il est encore là aujourd'hui. Parce qu'il est plus petit que les autres. Dans ma peur que monsieur m'explose à la figure, je n'y ai pas mis assez de peps, d'enthousiasme, d'optimisme, et j'ai créé un ballon nain. Mais il n'a pas éclaté. J'espère cependant que le ballon ne m'en veut pas trop de rester là alors que tous ces copains sont partis. Ou d'être complexé.
Ca me rappelle que j'avais tenté l'expérience avec un bleu, un peu avant ça. Mais étant dans l'incapacité totale de faire le noeud, j'ai dû laisser le bleu se vider de son air et de sa fierté pour voler au secours d'un client. Je ne me souviens plus si je l'avais regonflé ou pas. Je l'espère, afin que puisse s'accomplir sa destinée de ballon pour enfant.
J'ai fini par trouver le truc pour gonfler les ballons de manière satisfaisante. Mais une fois la bonne taille obtenue, une embûche supplémentaire s'esy présentée sur le parcours. Coucou, c'est moi, le noeud =D
C'est clairement l'étape la plus difficile pour moi. N'ayant jamais fait de noeuds auparavant, c'est à cette étape que je faisais allusion beaucoup plus tôt dans ce post décidément très long. Pour les ballons qu'ils m'arrivait de gonfler, c'était toujours la subtile tactique dite "je file le ballon à quelqu'un d'autre pour qu'il le noue" qui était utilisée. Mais là, j'allais pas demander à la dame qui encode ses courgettes ou au monsieur qui s'apprête à payer par carte de le faire à ma place. Alors j'ai testé différentes méthodes, surtout après mon échec du ballon bleu.
Toutes ces petites expériences m'ont révélé le grand secret du noeud de ballon : il faut juste aller le plus vite possible. J'ai droit à une fenêtre temporelle de 2 secondes et demi pour fermer le ballon, après quoi c'est presque impossible ou certainement très douloureux. Et après avoir noué plusieurs ballons, vous commencez à avoir les doigts rouges et très douloureux car le plastique du ballon a la petite habitude de frotter sur les doigts de manière parfaitement sadique. On a donc chacun notre endurance personnelle, un quota de ballons gonflés après lequel les doigts sont trop réduits en charpie pour continuer. Cette résistance peut éventuellement s'améliorer avec l'expérience, je n'en sais rien.
Courage les amis, la fin approche.
Ne reste plus alors qu'à fixer le ballon sur son support. Il faut donc faire passer le noeud dans un machin en plastique pour fixer ensuite la tigette dans l'orifice prévu à cet effet. L'étape de la fixation du ballon n'est pas la plus simple non plus. On essaye quelque chose ... ça échoue lamentablement. Alors on passe à l'observation de la fixation des ballons qui ont déjà été gonflés par d'autres collègues pour voir comment on doit faire. Et on s'aperçoit que c'est complètement incompréhensible. Ils passent d'abord ainsi, puis comme ça et finisse par ce tour-là ... Gnié ? Mais comment n'ont-ils pas éclaté leurs ballons ces gens ?? Puis tu reviens sur ton propre ouvrage, tu imagines des trucs ... Et ça finit par marcher ! =D Hourra, power, je suis devenue la WonderWoman des ballons !
Cette fois-là, je n'ai pas su trouver la force nécessaire de gonfler ce ballon. Je le mettais sur l'embout et puis ... non finalement, moi avoir peur (^.^).
Le premier ballon gonflé le fut au purgatoire suivant. Il était orange. Je le sais parce qu'il est encore là aujourd'hui. Parce qu'il est plus petit que les autres. Dans ma peur que monsieur m'explose à la figure, je n'y ai pas mis assez de peps, d'enthousiasme, d'optimisme, et j'ai créé un ballon nain. Mais il n'a pas éclaté. J'espère cependant que le ballon ne m'en veut pas trop de rester là alors que tous ces copains sont partis. Ou d'être complexé.
Ca me rappelle que j'avais tenté l'expérience avec un bleu, un peu avant ça. Mais étant dans l'incapacité totale de faire le noeud, j'ai dû laisser le bleu se vider de son air et de sa fierté pour voler au secours d'un client. Je ne me souviens plus si je l'avais regonflé ou pas. Je l'espère, afin que puisse s'accomplir sa destinée de ballon pour enfant.
J'ai fini par trouver le truc pour gonfler les ballons de manière satisfaisante. Mais une fois la bonne taille obtenue, une embûche supplémentaire s'esy présentée sur le parcours. Coucou, c'est moi, le noeud =D
C'est clairement l'étape la plus difficile pour moi. N'ayant jamais fait de noeuds auparavant, c'est à cette étape que je faisais allusion beaucoup plus tôt dans ce post décidément très long. Pour les ballons qu'ils m'arrivait de gonfler, c'était toujours la subtile tactique dite "je file le ballon à quelqu'un d'autre pour qu'il le noue" qui était utilisée. Mais là, j'allais pas demander à la dame qui encode ses courgettes ou au monsieur qui s'apprête à payer par carte de le faire à ma place. Alors j'ai testé différentes méthodes, surtout après mon échec du ballon bleu.
Toutes ces petites expériences m'ont révélé le grand secret du noeud de ballon : il faut juste aller le plus vite possible. J'ai droit à une fenêtre temporelle de 2 secondes et demi pour fermer le ballon, après quoi c'est presque impossible ou certainement très douloureux. Et après avoir noué plusieurs ballons, vous commencez à avoir les doigts rouges et très douloureux car le plastique du ballon a la petite habitude de frotter sur les doigts de manière parfaitement sadique. On a donc chacun notre endurance personnelle, un quota de ballons gonflés après lequel les doigts sont trop réduits en charpie pour continuer. Cette résistance peut éventuellement s'améliorer avec l'expérience, je n'en sais rien.
Courage les amis, la fin approche.
Ne reste plus alors qu'à fixer le ballon sur son support. Il faut donc faire passer le noeud dans un machin en plastique pour fixer ensuite la tigette dans l'orifice prévu à cet effet. L'étape de la fixation du ballon n'est pas la plus simple non plus. On essaye quelque chose ... ça échoue lamentablement. Alors on passe à l'observation de la fixation des ballons qui ont déjà été gonflés par d'autres collègues pour voir comment on doit faire. Et on s'aperçoit que c'est complètement incompréhensible. Ils passent d'abord ainsi, puis comme ça et finisse par ce tour-là ... Gnié ? Mais comment n'ont-ils pas éclaté leurs ballons ces gens ?? Puis tu reviens sur ton propre ouvrage, tu imagines des trucs ... Et ça finit par marcher ! =D Hourra, power, je suis devenue la WonderWoman des ballons !
Tu déchantes assez vite quand tu constates que la technique que tu utilise menace de t'enlever toute la peau que tu as autour de l'ongle. Arrive alors la pause bricolage de type MacGyver. Tu te dis que tu mettrais bien un sparadrap pour être certaine de ne pas te blesser et pouvoir continuer ton oeuvre divine. Mais, ciel, j'oubliais, je ne peux pas bouger de cet endroit, et il n'y a pas de pansement dans les parages ? Que faire ? C'est là que MacGyver débarque dans ta tête et te dit : " Voyons, papier collant, ciseaux, mais tu as plus que ce qu'il te faut !"... Et là, j'imagine assez bien la tête du patron du magasin en train de m'observer par la caméra de surveillance, fabriquant un pansement de fortune au moyen de papier collant triple épaisseur ... Oui, désolée monsieur, je me débrouille pour éviter les accidents de travail ! Et je peux continuer mon ouvrage de manière satisfaisante.
Voilà mes amis. J'ai finis de vous décrire les différentes étapes de ma découverte émerveillée et douloureuse de cette sublime activité. Je sais, c'est long. Je m'en excuse =D. Moi-même je commence à fatiguer des articulations des doigts. L'histoire du ballon après ce premier parcours me devient totalement inconnue. Il est choisi par un enfant, à qui une caissière l'avait proposé, puis rentre avec le gosse à la maison et qui sait ce qu'il devient ... Des idées ?
Voilà mes amis. J'ai finis de vous décrire les différentes étapes de ma découverte émerveillée et douloureuse de cette sublime activité. Je sais, c'est long. Je m'en excuse =D. Moi-même je commence à fatiguer des articulations des doigts. L'histoire du ballon après ce premier parcours me devient totalement inconnue. Il est choisi par un enfant, à qui une caissière l'avait proposé, puis rentre avec le gosse à la maison et qui sait ce qu'il devient ... Des idées ?
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